Transition

S’arrêter pour mieux avancer: le récit des dernières semaines

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Comme vous l’avez peut-être remarqué (ou non 😉 ), j’ai été beaucoup moins active sur les médias sociaux ainsi que sur ce blogue durant les dernières semaines. En effet, le mois de septembre dernier a été l’un des mois les plus chargés de mon année. Chargé dans tous les sens du terme; mon horaire était autant rempli que ma tête. Tout naturellement, j’ai dû mettre de côté quelques aspects cruciaux de mon quotidien. Je me suis notamment distanciée d’Une fleur sauvage pendant quelque temps. Pourquoi? Parce que j’en avais besoin. Et parce que je ne pouvais pas faire autrement. arrêter

 Bien qu’Une fleur sauvage soit ma priorité, mon exutoire et ma plus grande fierté, j’ai dû temporairement y mettre une pause. Du jour au lendemain. Même si je désirais écrire plusieurs articles, j’en étais incapable. Je n’étais pas du tout inspirée; disons simplement que mon esprit était ailleurs. Étant du genre à prioriser mon bonheur en toutes circonstances, il m’était impensable de me forcer à écrire des textes inauthentiques qui ne contribuaient aucunement à mon bien-être. J’ai donc choisi de patienter jusqu’au moment opportun. Et l’Univers sait à quel point j’en suis reconnaissante.

Prendre une pause

Cette courte pause m’a permis de vivre et de goûter aux milles et une surprises que m’offraient la Vie. À tous les jours, j’ai pu apprécier encore plus amplement la beauté de l’existence humaine. Réellement, la Vie est si magnifique; toutefois, il faut savoir l’observer attentivement. Ce temps d’arrêt m’a également donné l’espace nécessaire pour accueillir l’abondance dans ma vie. Les dernières semaines ont été parmi les plus belles et les plus émotives de mon existence. J’y ai vécu des expériences bouleversantes qui m’ont appris qu’il est parfois essentiel de s’arrêter pour pleinement savourer la magnificence du quotidien. Voici un aperçu de ce qui m’a conduit à cette pause si essentielle:

                Septembre 2018 arrêter

Tout d’abord, au début du mois de septembre, j’ai atteint l’un de mes objectifs de toujours: j’ai commencé à faire des études universitaires. Pour moi, cela était vraiment significatif. J’en rêve depuis que je suis enfant; déjà, à l’âge de dix ans, je mettais de l’argent de côté en disant que c’était pour payer mes cours universitaires! La rentrée scolaire du mois de septembre était quelque chose que j’anticipais depuis plusieurs années.

Évidemment, j’étais plus que fébrile de commencer les cours. Or, cette fébrilité était accompagnée d’une petite dose d’eustress (un stress positif qui nous aide à avancer). Commencer à étudier à l’université était certainement quelque chose qui m’a mis hors de ma zone de confort, mais cela a été plus que bénéfique.

Aussi, ce nouveau commencement m’a fait réaliser que la Vie avance à une vitesse ahurissante. J’avais rêvé toute ma jeunesse d’aller à l’université et voilà que j’y étais maintenant assise! Cela n’a fait que souligner à quel point il est important de profiter pleinement de chaque instant avant qu’il ne soit trop tard.

Nouveau départ

Avec la rentrée scolaire, il y a immanquablement eu de nombreux changements dans mes relations interpersonnelles. La plupart de mes amis ayant décidé d’étudier à l’étranger, je me suis rapidement retrouvée bien éloignée d’eux. Ayant fait le choix demeurer dans ma ville natale durant les premières années de mon baccalauréat, j’étais bel et bien consciente qu’une certaine distance physique allait s’installer entre eux et moi. Je n’en étais pas mécontente; je m’y attendais et voyais plutôt cela comme une bénédiction de la Vie. Cela avait libéré beaucoup d’espaces dans mon horaire; je me disais que j’aurais encore plus de temps pour travailler sur mes projets et sur l’accomplissement de mes rêves.

Sachant que mes relations amicales étaient solides, je n’avais pas de craintes à cet égard. Cependant, même si je continuais à échanger avec mes ami(e)s en ligne, je sentais qu’un vent de changement s’imposait. Après tout, un grand vide venait de se créer dans ma vie. Ne vous méprenez pas, j’étais toujours autant comblée par la Vie. Toutefois, je sentais que j’étais en train de commencer une nouvelle étape et que de nouvelles choses allaient se présenter à moi. Instinctivement, je savais que quelque chose d’excitant allait venir combler le vide que le départ de mes ami(e)s avait laissé…

Surprise!

…et ce quelque chose se présenta sous la forme d’un être humain! Vous pouvez fort probablement deviner la suite des choses… Disons simplement que j’ai rencontré une personne qui m’a fait réellement comprendre ce que cela signifie d’être en amour. Honnêtement, je n’aurais jamais cru que je pouvais aimer autant, ce qui est plutôt drôle considérant que je suis celle qui promeut sans cesse l’Amour universel. Comme quoi la Vie sait toujours nous surprendre!

Bref, le mois de septembre a été un mois exceptionnel. J’y ai vécu tellement de choses nouvelles qu’il était impératif que je prenne du temps pour en profiter. De toute façon, avec les nombreux changements dans ma vie personnelle, la rentrée scolaire et mes milliers de projets créatifs, je n’étais pas présente énergétiquement pour travailler sur Une fleur sauvage. Je crois de tout Coeur qu’il faut écouter notre intuition et respecter nos besoins intérieurs; j’aurais pu choisir de continuer à travailler sur ce blogue, mais je n’aurais pas respecté qui je suis. J’avais besoin de vivre et de me laisser bercer par les tendres mains de la Vie. Et je suis tellement heureuse de l’avoir fait.

             Se ressourcer pour mieux créer arrêter

Dans les dernières semaines, même si je n’ai presque pas écrit pour ce blogue, je n’ai jamais cessé d’explorer ma propre créativité. Je dirais même que j’ai rarement été aussi créative que durant ce mois où je n’ai rien publié ici. Par exemple, je me sentais tellement inspirée par les divers événements de la vie qu’en seulement deux jours, j’avais écrit plus de 50 poèmes (!!!!). Je ne les écrivais pas dans l’optique de les publier, mais bien pour canaliser ce que je vivais intérieurement. Réellement, la grande majorité des mots que j’ai écrits lors du dernier mois était seulement pour mon propre bien-être. Ils ne sont fort probablement pas dignes de Baudelaire, mais, à mes yeux, ils sont d’une beauté inestimable puisqu’ils sont la représentation la plus intime et la plus exacte des tréfonds de mon être.

Vivre pour soi-même

En me permettant de m’éloigner un peu d’Une fleur sauvage, je me suis permis d’écrire pour moi-même seulement. aJe me suis donnée la permission d’écrire des mots moins beaux et plus brutaux. bJe me suis donnée la permission d’écrire sans penser à mes futurs lecteurs. Je me suis contentée d’écrire pour mon propre plaisir. Et c’est en faisant cela que j’ai pu me connecter d’autant plus à la source créative qui sommeille en moi. Cette pause du blogue m’a permis de me réaligner avec ma vision de la créativité et de l’écriture.

Pour moi, l’écriture a toujours été comme une forme de thérapie; c’est la façon la plus efficace que je connaisse de me libérer des émotions troubles et de comprendre ce qui se passe à l’intérieur de ma tête. Or, pour pouvoir écrire, il faut se permettre de vivre. Et c’est la seule chose que j’ai faite durant les quatre dernières semaines. Maintenant, je me sens prête à écrire des centaines d’autres articles inspirants et inspirés. Je me sens prête parce que j’ai pris le temps d’accueillir la Vie comme elle se présentait à moi plutôt que de la repousser pour maintes raisons.

S’il y a quelque chose que je vous souhaite du fond de mon Coeur, c’est de vous libérer de vos obligations et de vivre maintenant la vie dont vous rêvez. Donnez-vous la permission de vous détendre et de vous reposer. Donnez-vous la permission de mettre vos responsabilités de côté quelques instants afin de profiter de la Vie. Laissez-vous emporter par le courant et épanouissez-vous! La Vie est si courte; profitez-en donc pendant qu’elle passe 🙂

Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à m’écrire! Je suis toujours plus qu’heureuse de communiquer avec vous ♥

Je vous aime tant xox,

Laura

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