Je suis ce que je suis.
Cette phrase ne comporte que six mots, mais pourtant, il n’est pas si aisé d’en saisir toute sa complexité. Il est facile de dire cette phrase, de l’écrire ou même de la dire, mais il n’est pas donné à tous et à toutes de la vivre. Ces six mots expriment quelque chose que peu de gens réussissent à expérimenter: l’acceptation radicale de qui l’on est.
Je suis ce que je suis.
Peu de gens peuvent dire cette phrase tout en étant en parfaite harmonie avec celle-ci. Pourquoi? Parce qu’il n’est pas vrai que tous.tes acceptent radicalement, complètement, totalement qui ils et elles sont. Cette forme d’acceptation, pour être authentique, nécessite d’aimer et de respecter profondément qui l’on est tout en aimant et respectant profondément autrui. Accepter qui l’on est, c’est prendre conscience et se souvenir en toutes circonstances de qui l’on est réellement.
Si j’utilise le terme radical pour parler de l’acceptation véritable de soi, c’est parce qu’il me semble primordial d’aller à la racine des choses. Quand on parle de radicalité, on pense souvent à ce qui est extrême; pourtant radical, qui vient du latin radicalis, est un dérivé de radix qui signifie racine. Ainsi, agir de façon radicale, c’est l’acte d’aller à la racine des choses. Dans ce cas-ci, c’est d’aller au cœur de notre personne et d’accepter entièrement l’âme que l’on est.
Société de conformisme
Comment accepter notre individualité dans une société qui encourage le conformisme? Comment ne pas céder à la peur dans un monde qui prend plaisir à nous étiqueter afin de nous faire entrer dans un moule bien défini?
Il n’y a évidemment pas de réponse unique à ces questions. Or, je pense que tout découle de la reconnaissance de notre nature véritable. Il faut avoir compris quelle est notre essence pour pouvoir s’accepter. Quand on prend conscience que nous ne sommes qu’Amour, que nous sommes une âme avant d’être un corps, que nous sommes énergie avant d’être matière, il devient difficile de mener une existence d’inconscience. Je dirais même qu’il devient impossible de revenir en arrière.
En reconnaissant que nous sommes un être de lumière, nous acceptons par le fait même qui nous sommes. En se souvenant, en se remémorant, nous nous recentrons avec l’essence de notre personne. Par la suite, il devient beaucoup plus aisé de s’affirmer dans des contextes de conformisme social.
Mon parcours vers l’acceptation radicale de moi-même
J’ai peut-être eu la chance de naître dans une famille particulièrement consciente, mais je dirais que j’ai toujours eu cette compréhension que nous étions infiniment plus que de simples êtres humains. Toutefois, ce serait faux de dire qu’il n’y a pas eu de moments où j’ai peiné à accepter mon essence. Accepter qui l’on est, c’est un travail de tous les jours.
Il y a encore des contextes sociaux où je me sens comme une extraterrestre, dans la mesure où je n’ai pas l’impression d’être sur la même longueur d’onde que les autres. Dans ces moments-là, je n’ai pas d’autres choix que d’accepter qui je suis, même si cela signifie être en décalage par rapport aux autres personnes qui m’entourent. Il m’arrive parfois de me trouver dans un endroit avec des gens qui ne sont pas ancrés dans l’amour et qui adoptent des comportements grossiers et inhumains. Il arrive parfois que, dans une situation donnée, ces comportements sont adoptés par une majorité de gens qui sont trop inconscients pour s’en rendre compte.
Se libérer du doute
Auparavant, il m’est arrivé de me remettre en question dans ce type de situation. Plusieurs questions traversaient mon esprit: Est-ce moi qui n’est pas normale de ne pas trouver ces comportements humains? Est-ce moi qui est bizarre de ne pas agir ainsi? Je me sentais tellement différente des autres que j’en venais à penser que c’était probablement moi qui n’était pas adaptée à cette société.
Mais le jour où j’ai commencé à accepter pleinement celle que j’étais, je n’ai plus douté de moi-même dans des contextes semblables. C’est plutôt avec sérénité que je me permets de constater que je suis parfois différente de certaines personnes. Puisque je reconnais celle que je suis vraiment, je ne doute plus de qui je suis, jamais. Je suis un être de lumière; c’est normal que je ne me sente pas à ma place dans des lieux où les gens ne sont pas connectés à leur propre lumière. C’est normal que je ne me sente pas bien en voyant des gens poser des gestes de violence.
Dans ces moments-là plus que dans tout autre, il est important de se souvenir de qui l’on est. C’est ainsi que l’on peut se balader dans le monde sans avoir à douter de qui l’on est. Se souvenir pour mieux s’accepter. S’accepter pour mieux vivre.
Sur ces mots, je vous souhaite vous aussi de vous souvenir de qui vous êtes.
Avec tout mon amour, Laura
Références:
“Je me souviens de qui je suis” : Voir les travaux de Madame Ghis
Fondatrice et rédactrice en chef d’Une fleur sauvage, Laura est une jeune femme rêveuse, passionnée, authentique. Chaque jour, elle tente de rendre le monde meilleur à sa façon. Elle écrit afin d’inspirer les gens à cultiver leur propre bonheur. Quand elle n’est pas plongée dans la lecture d’un livre, on la retrouve généralement en train d’étudier, d’apprendre diverses langues ou de faire des smoothies.
Tu es se que je veux
Le monde change mais moi aussi j’ai changer avant j était content pleins d amies plein d argent
Maintenant je n’ai plus rien mais je suis toujours se que je suis je ne serai jamais se que les autres veulent que je sois.
La mort n ai rien si l on considère que c’est déjà fait